Les culottes menstruelles s’imposent peu à peu comme la solution la plus saine, confortable et écoresponsable pour vivre ses règles sereinement. Mais toutes ne se valent pas. Alors, pourquoi choisir une culotte menstruelle bio et fabriquée en France ? On vous explique tout.
1. Une alternative saine pour votre corps Contrairement aux protections jetables, souvent composées de plastique, de parfums ou de produits chimiques, une culotte menstruelle en coton bio prend soin de votre intimité. Chez Slowen, nous utilisons exclusivement des tissus certifiés Oeko-Tex ou bio, garantis sans substances nocives. C’est idéal pour les peaux sensibles et les muqueuses fragiles.
2. Une fabrication locale et transparente Opter pour une culotte menstruelle made in France, c’est soutenir l’emploi local et assurer des conditions de travail éthiques. Toutes nos culottes sont confectionnées dans notre atelier en Touraine, avec un savoir-faire artisanal précieux. C’est aussi l’assurance d’une traçabilité totale, de la fibre au produit fini.
3. Un impact environnemental réduit Une femme utilise en moyenne entre 10 000 et 15 000 protections hygiéniques au cours de sa vie. En choisissant une culotte menstruelle réutilisable, vous réduisez drastiquement vos déchets. En plus, la production locale limite le transport et donc l’empreinte carbone.
4. Une innovation au service de votre confort
Chez Slowen, nous avons développé la gamme EVOLUTION : la première culotte menstruelle modulable, adaptée aux flux très abondants. Avec ses inserts interchangeables et sa pochette discrète, elle vous accompagne partout, en toute sécurité. Plus besoin de changer de culotte au cours de la journée, simplement les inserts! Une vraie liberté !
5. Un choix éthique et engagé Choisir une culotte menstruelle bio et made in France, c’est aussi faire un acte militant. C’est encourager une consommation plus responsable, respecter la planète et soutenir une entreprise à taille humaine comme Slowen, fondée par une femme, pour les femmes.
Conclusion Faire le choix d’une culotte menstruelle bio et fabriquée en France, c’est penser à sa santé, à la planète et à l’économie locale. C’est un petit geste pour vous, mais un grand pas pour une période plus sereine et engagée.
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L’hygiène féminine est un sujet crucial qui concerne la moitié de la population mondiale. Au cours des dernières décennies, les options de protections hygiéniques disponibles pour les femmes ont considérablement évolué, offrant une variété de choix pour répondre à des besoins et préférences individuels. Des produits jetables comme les tampons et les serviettes hygiéniques aux options réutilisables telles que les coupes menstruelles et les culottes menstruelles, chaque solution présente des avantages et des inconvénients uniques.
Le disque menstruel
Le disque menstruel est une protection hygiénique interne qui gagne en popularité grâce à ses avantages uniques par rapport aux tampons et aux coupes menstruelles. Fabriqué en silicone médical ou en élastomère, le disque menstruel offre une alternative réutilisable. Le disque menstruel se distingue par sa forme circulaire et plate, avec un bord flexible et un centre plus souple. Le disque menstruel s’insère dans le vagin, au-dessus du col de l’utérus. Il se porte jusqu’à 12 heures, selon l’abondance du flux. Sa capacité de collecte est souvent plus grande que celle des tampons ou des coupes menstruelles, ce qui le rend adapté aux flux abondants. Une fois en place, le disque menstruel est généralement indétectable et permet une grande liberté de mouvement. Les disques menstruels réutilisables contribuent à réduire les déchets sanitaires, contrairement aux tampons et serviettes jetables.
Pour les nouvelles utilisatrices, insérer et retirer le disque peut être délicat et nécessiter de la pratique. Si on ne le place pas correctement, le disque peut se déplacer ou se plier, ce qui entraîne des fuites. Cela peut être particulièrement gênant pendant la nuit ou lors d’activités physiques. Les disques menstruels ne sont pas aussi largement disponibles que les tampons ou les serviettes hygiéniques. Les disques menstruels réutilisables coûtent plus cher à l’achat, mais ils restent économiques sur le long terme.
La coupe menstruelle
La coupe menstruelle est une protection hygiénique réutilisable et écologique, fabriquée en silicone médical ou en élastomère thermoplastique, elle se présente sous la forme d’un petit récipient en forme de cloche, souple et pliable. On la plie, puis on l’insère dans le vagin ; elle se déploie automatiquement une fois à l’intérieur. Elle se positionne sous le col de l’utérus, où elle recueille le sang menstruel. La coupe menstruelle peut contenir plus de liquide qu’un tampon, ce qui permet de la porter plus longtemps avant de devoir la vider. Pour la retirer, il suffit de pincer sa base afin de briser le vide d’air, puis de la retirer doucement. Une fois extraite, on la vide dans les toilettes et on la rince à l’eau propre. La coupe menstruelle coûte plus cher à l’achat que les tampons ou les serviettes, mais bien entretenue, elle peut durer jusqu’à 10 ans et permet de faire des économies importantes sur le long terme. Contrairement aux tampons, elle n’absorbe pas les sécrétions naturelles, ce qui aide à préserver l’équilibre du pH vaginal. Cependant, son nettoyage nécessite un accès à de l’eau propre, ce qui peut poser problème dans certains environnements. Certaines personnes réagissent parfois aux matériaux utilisés, comme le silicone médical, ce qui peut provoquer des irritations ou des allergies.
L’éponge menstruelle
On fabrique généralement les éponges menstruelles à partir de fibres naturelles, comme le latex naturel ou la fibre de cellulose, ce qui les rend biodégradables et écologiques. Elles existent en différentes formes et tailles pour s’adapter aux besoins de chaque personne. Souvent vendues non traitées, sans produits chimiques ni agents blanchissants, elles minimisent les risques d’irritation ou de réaction allergique. Avant l’insertion, il suffit d’humidifier l’éponge pour la rendre plus souple. On l’insère ensuite dans le vagin, comme un tampon, où elle se déploie pour absorber le flux menstruel. Sa capacité d’absorption varie selon sa taille et sa densité. Pour la retirer, on tire doucement sur la ficelle ou le cordon d’extraction attaché à l’éponge. Entre deux cycles, il faut la nettoyer soigneusement à l’eau tiède avec un savon doux, puis la laisser sécher complètement avant de la ranger. Fabriquées à partir de matériaux naturels, les éponges conviennent à celles qui recherchent une alternative sans produits chimiques agressifs. Toutefois, certaines personnes peuvent être sensibles à ces matériaux, ce qui peut provoquer des irritations ou des réactions allergiques.
Les tampons jetables
Les tampons jetables contiennent généralement des matériaux absorbants comme le coton ou des fibres synthétiques. Leur forme compactée facilite l’insertion, souvent à l’aide d’un applicateur en plastique ou en carton. On insère le tampon dans le vagin grâce à cet applicateur ; une fois en place, il se déploie pour absorber le flux menstruel directement à la source. Ils existent en plusieurs tailles et niveaux d’absorption, ce qui permet à chacun de choisir selon son flux. On recommande de changer les tampons toutes les 4 à 6 heures, selon l’abondance du flux, pour limiter le risque de syndrome du choc toxique (SCT), une complication rare mais grave. Une étude menée par le Centre International de recherche en infectiologie et le Centre National de Référence des staphylocoques indique que le risque de développer un SCT double après 6 heures de port, et triple en cas d’utilisation prolongée la nuit (plus de 8 heures d’affilée). Discrets et invisibles une fois insérés, les tampons permettent de porter des vêtements ajustés sans inconfort. Ils offrent une grande liberté de mouvement, ce qui les rend particulièrement populaires chez les personnes actives et sportives. En revanche, ils absorbent aussi les sécrétions vaginales naturelles, ce qui peut provoquer une sensation de sécheresse ou d’irritation.
Les serviettes hygiéniques jetables
Les serviettes hygiéniques jetables contiennent principalement des matériaux absorbants comme le coton, la cellulose et d’autres fibres synthétiques. Une couche extérieure imperméable en plastique ou en matière synthétique empêche les fuites. On les fixe directement à l’intérieur de la culotte grâce à une bande adhésive placée au dos de la serviette. On les change toutes les 4 à 6 heures pour garantir une bonne hygiène et éviter les fuites ou les odeurs.
Elles sont simples à appliquer et ne nécessitent pas d’insertion interne, ce qui les rend accessibles aux jeunes filles et aux nouvelles utilisatrices. Elles sont disponibles dans les magasins, pharmacies et supermarchés, offrant ainsi une commodité immédiate. Les serviettes hygiéniques jetables génèrent une quantité importante de déchets non biodégradables, y compris leur emballage en plastique. En fonction du flux menstruel et de la capacité d’absorption de la serviette, il peut y avoir un risque de fuites, surtout la nuit ou lors d’activités physiques intenses. Elles peuvent parfois donner une sensation d’humidité, ce qui peut être inconfortable pour certaines femmes.
Les serviettes hygiéniques lavables
Les serviettes hygiéniques lavables offrent une alternative réutilisable et écologique aux modèles jetables. Elles sont fabriquées à partir de matériaux naturels comme le coton biologique, le bambou ou le chanvre. Chaque serviette intègre une couche absorbante à l’intérieur et une couche imperméable à l’extérieur pour éviter les fuites. On les fixe à l’intérieur de la culotte à l’aide de boutons pression ou de clips.
Comme les serviettes jetables, on les change toutes les 4 à 6 heures pour éviter l’humidité et les odeurs. Elles existent en plusieurs tailles, et certaines marques proposent différents niveaux d’absorption pour mieux s’adapter à l’intensité du flux. Après utilisation, on les fait tremper dans de l’eau froide pour éviter les taches, puis on les passe à la machine. Bien qu’elles demandent un peu d’organisation pour le nettoyage, elles peuvent être utilisées pendant plusieurs années si elles sont bien entretenues. Cela permet de réduire considérablement les déchets sanitaires et de faire des économies sur le long terme. Grâce à la diversité des tailles, épaisseurs et styles, chacun peut trouver un modèle adapté à ses besoins.
Les culottes menstruelles
Culotte menstruelle Edelso by Slowen pour flux abondant
Les culottes menstruelles sont des protections hygiéniques réutilisables qui rivalisent avec le confort d’une culotte classique. Les culottes menstruelles sont conçues avec plusieurs couches de tissus spécifiques pour assurer une absorption efficace et éviter les fuites. Elles comprennent généralement :
Une couche absorbante intérieure : fabriquée à partir de matériaux tels que le coton, le bambou ou le microfibre pour absorber et retenir le flux menstruel.
Une couche imperméable intermédiaire : souvent en polyuréthane laminé (PUL) ou en autre matériau imperméable, pour empêcher les fuites.
Une couche extérieure respirante : fabriquée en matières confortables telles que le coton ou le modal, pour un port agréable au quotidien.
Les culottes menstruelles se portent comme des sous-vêtements classiques. Elles existent en version slip, shorty ou tanga, avec différents niveaux d’absorption : léger, moyen ou abondant. Cela permet de s’adapter aux besoins de chacune. Selon leur capacité, on peut les porter seules ou en complément d’autres protections hygiéniques, comme un tampon ou une coupe menstruelle, en cas de flux très abondant. Après utilisation, il faut les rincer à l’eau froide pour enlever le sang, puis les laver en machine sans adoucissant. Le séchage se fait à l’air libre pour préserver leur efficacité. Ce mode d’entretien demande un peu d’organisation. Cela peut être moins pratique pour certaines. Il est souvent nécessaire d’acheter plusieurs culottes pour couvrir l’ensemble du cycle, ce qui représente un investissement initial plus important. En cas de flux très abondant, les culottes seules peuvent ne pas suffire. Il faut alors les changer au cours de la journée.
Slip-Slap est une gamme de culottes menstruelles modulables ou hybrides associant la fonctionnalité des serviettes et le confort des culottes menstruelles. Elles sont équipées d’inserts (ou pads) amovibles, permettant soit d’ajuster l’absorption en fonction du flux menstruel, soit de remplacer des serviettes. Fabriquées en coton bio et bambou, ces culottes sont douces et respectueuses de la peau. Les goussets intégrés assurent que les pads restent bien en place, réduisant ainsi les risques de fuites et augmentant le confort. Réutilisables et lavables, ces culottes réduisent les déchets générés par les protections jetables. Elles représentent également une économie sur le long terme, malgré un coût initial plus élevé. En plus de leur fonctionnalité, les culottes Slip-Slap se déclinent en versions essentielle, taille-haute, dentelle ou résille. Bien que la culotte reste confortable, les inserts présentent une épaisseur supplémentaire en comparaison à la finesse de l’entrejambe des culottes menstruelles classiques. Les inserts qui constituent une partie distincte de la culotte, permettent un séchage plus rapide et offrent la possibilité de porter 2 fois la même culotte pendant son cycle. Leur design permet une utilisation discrète et élégante pendant les menstruations. Bien que réutilisables, les culottes nécessitent un entretien régulier et soigné pour garantir leur durabilité et hygiène.
L’ouverture d’esprit consisterait à accepter l’idée que le sexe serait associé à de multiples pratiques. Alors que dans toute scène de sexe Hollywoodienne, la pénétration – à priori vaginale- donnant lieu à un orgasme simultané serait l’aboutissement normal de toute relation sexuelle. D’après de nombreux sexologues occidentaux, les hommes et les femmes considèreraient massivement la sexualité hétérosexuelle comme un schéma immuable consistant en préliminaires plus ou moins rapides avant pénétration. Mais cette représentation invariable de notre sexualité est-elle justifiée ?
Quand la pénétration n’est plus une évidence
Dans les années 1920, Freud propose de classer les femmes en deux groupes selon leur accès au plaisir. D’un côté, les jeunes filles, sensibles à la stimulation clitoridienne. De l’autre, les femmes dites « matures », capables d’atteindre l’orgasme par la pénétration vaginale.
Aujourd’hui, on remet largement en question cette théorie. Les connaissances sur l’anatomie des sexes, féminin comme masculin, ont considérablement évolué.
Le clitoris est reconnu comme le seul organe féminin entièrement dédié au plaisir. Il possède 8 000 terminaisons nerveuses, contre 5 000 pour le gland, son équivalent masculin. Il réagit fortement à la pression et aux vibrations, un fait que les concepteurs de sex-toys ont bien intégré.
La pénétration vaginale seule ne suffit pas à la majorité des femmes. Seules 30 % atteindraient l’orgasme ainsi. Dans la plupart des cas, c’est la stimulation du clitoris externe ou interne qui déclenche le plaisir
Anatomie du clitoris
Ce constat nous place face à un vrai dilemme. Beaucoup d’hommes restent attachés au schéma classique : « préliminaires + pénétration vaginale ». Difficile, dans ces conditions, de leur balancer la réalité en pleine action. Ce serait l’équivalent d’une douche froide… voire d’une bombe atomique pour le couple installé dans sa routine.
Restons fleur bleue...
Le sexe ne se limite pas à la recherche de plaisir individuel. Le désir se construit de façon bien plus complexe. Un rapport sexuel ne se résume pas à un simple corps à corps. C’est un moment d’intimité, presque hors du temps. Un espace pour se connecter profondément. Pour ne faire qu’un. Love is in the air… 🌸
Mais si on part du postulat que du point de vue de la femme, la pénétration ne donne pas autant de plaisir que la stimulation clitoridienne, une pénétration consentie peut alors être vécue comme « un don de soi », acceptant l’idée qu’à ce moment du rapport sexuel, l’homme puisse prendre plus de plaisir qu’elle.
… Mais pas trop quand-même !
Sous la couette, la conscience (parfois féministe) se soustrait à l’inconscient, pour faire naitre le désir. Et c’est là qu’on se retrouve face à nos propres incohérences : la construction du désir fonctionne souvent par images. Et ces représentations visuelles passent par notre imagination, mais également par des films, récits, romans ou autres supports diffusant précisément le modèle de sexualité communément admis, virilité masculine inclue. A cela plus rien d’étonnant si on veut gagner autant que son homme mais que dans nos fantasmes, il nous plaque contre le mur… C’est l’illustration du grand écart fréquent entre désir et conscience personnelle.
Satisfyer - purple - pleasure
Et si on laissait tomber le match entre notre conscience et notre libido ?
Ça simplifierait les choses non ? Pourtant, qu’il s’agisse de la nécessité psychique d’aligner ses actes avec ses convictions ou de maintenir l’équilibre de son couple, on peut dire que rien n’est moins sûr. Sur ce dernier point, il suffit de considérer le nombre de couples en consultation pour une baisse de libido d’un des 2 partenaires (encore majoritairement les femmes) pour s’en convaincre. Car d’après les sexologues, la routine sexuelle associée au schéma « préliminaires + pénétration » répété à l’infini ne fait pas bon ménage avec le désir à long terme.
Un postulat étayé par le circuit de la récompense commun à tous les mammifères qui associe le plaisir à la sécrétion de dopamine par le cerveau qui en redemande. Et si on reçoit moins de plaisir dans nos pratiques sexuelles que l’homme, on a juste moins envie d’y retourner ! CQFD.
La solution ?
Là encore, pas de remèdes miracles. Etre capable de discuter du sujet, ne pas créer de routine autour d’un schéma pré-établi, ne plus considérer les caresses comme des préliminaires mais un possible rapport sexuel à part entière n’aboutissant pas systématiquement à une pénétration. Evidemment, ne jamais simuler si on veut que notre Cupidon (ou Don Juan) comprenne le plaisir féminin, mais au contraire guider, être à l’écoute de son partenaire en exprimant ce qui nous donne du plaisir et garder une « attitude apprenante ». Et se souvenir que le plaisir doit être réciproque pour que les deux aient envie de remettre le couvert !
Comment Cléopâtre dirigeait-elle l’Égypte antique pendant ses règles ? Les damoiselles sous Clovis cachaient-elles des protections ingénieuses sous leurs jupons ? Et que pensaient les femmes de l’époque moderne de leurs menstruations ?
L’histoire des règles ouvre une porte sur celle des femmes, avec un grand F. Chaque époque a façonné notre rapport aux règles… et à notre corps. Alors, on rembobine le fil de nos vies et on plonge dans le passé.
Les hiéroglyphes et papyrus, preuves des premières menstruations
Les premières traces de menstruations remontent à l’Égypte ancienne. Les hiéroglyphes révèlent une vision ambivalente des règles : parfois taboues dans certains temples, parfois utilisées pour fabriquer des pommades aux vertus cicatrisantes.
Dans cette société polythéiste, les croyances autour des menstruations variaient selon les dieux. Un joyeux mélange d’interprétations… qui n’a pourtant pas empêché Hatshepsout et Cléopâtre VII de devenir pharaons !
À l’époque, on attribuait les règles au dieu Seth, associé à la souffrance et à la maladie. Pourtant, les médecins adoptaient une approche rationnelle. Ils traitaient les aménorrhées ou inflammations vaginales avec des huiles et des plantes, déjà connues pour leurs propriétés curatives.
Bien avant les traitements modernes, les femmes inventaient déjà des solutions pour contenir leurs règles. En Égypte, elles fabriquaient des tampons jetables à base de papyrus. En Grèce, elles utilisaient des compresses enroulées autour d’un petit bâton de bois. Le tout premier tampon voyait ainsi le jour.
L’évolution des mythes et des fausses croyances liées aux règles
« Les règles font aigrir le vin doux »
Le tabou des règles s’est installé peu à peu, influencé par les textes des religions monothéistes. Pour s’éloigner de la nature animale, on a commencé à voir les menstruations comme impures, voire dangereuses.
Au 1er siècle, Pline l’Ancien affirme que les règles « aigrissent le vin doux ». Insérer un objet dans le vagin devient peu à peu un péché. Les femmes arrêtent les protections et laissent leurs jupons recueillir le flux.
Hippocrate parle « d’humeurs mauvaises » à évacuer. Il pense que, malgré leur nocivité, les règles soulagent l’esprit. Plus tard, au Moyen Âge, les médecins reprennent cette idée. Ils recommandent des bains purifiants avec des plantes.
Le corps féminin est vu comme porteur d’un mal. Un mythe tenace, renforcé par la pratique de la saignée.
Les menstruations : un mystère entretenu jusqu’à la fin du XXème siècle
On pourrait croire que les découvertes scientifiques sur l’origine des règles auraient levé les tabous. Mais en réalité, ce ne fut pas le cas (à notre grand regret). Au contraire, les préjugés ont persisté. Par exemple, les travaux de Pasteur, à la fin du XIXe siècle, ont renforcé l’idée que les règles étaient sales, justifiant un besoin accru d’hygiène. En parallèle, les mœurs ont progressivement évité le sujet. Peu à peu, les menstruations sont devenues invisibles, leurs effets sur le corps féminin minimisés, voire niés.
« Il faudra attendre les années 20 pour obtenir les premiers modèles de protections hygiéniques jetables »
Au début du XXe siècle, la plupart des femmes fabriquent elles-mêmes leurs protections hygiéniques, faute de produits disponibles dans le commerce. Astucieuses, elles récupèrent les tissus absorbants des couches pour enfants et les fixent à leurs sous-vêtements. Les premières culottes menstruelles voient ainsi le jour.
À la même époque, de nouvelles protections apparaissent. Le « sanity apron », un caleçon menstruel en tissu imperméable, fait son apparition. L’entreprise Sears propose aussi un kit de voyage composé d’un tablier et d’une ceinture sanitaire, ancêtre des protections hygiéniques lavables.
En France, les premières protections hygiéniques jetables apparaissent dans les années 1920. L’entreprise Kotex utilise les surplus de cellulose de coton disponibles après la guerre pour créer un produit confortable, peu coûteux et jugé « sûr ».
Les innovations se multiplient. Kimberly-Clark invente les tampons jetables dans les années 1920. En 1969, Stayfree lance les premières serviettes adhésives, plus simples à placer et plus discrètes.
Ces avancées offrent aux femmes plus de liberté de mouvement, de confort et de tranquillité pendant leurs règles.
Mais ces marques ont-elles vraiment participé à l’émancipation féminine ? Rien n’est moins sûr. Leurs publicités renforcent le tabou. Les règles ne sont jamais nommées. On parle uniquement d’hygiène, jamais de réalité menstruelle.
KPublicité Kotex pour protections périodiques 1921. http://www.mum.org/
Comme le soulève l’auteure Camille Emmanuelle dans Sang Tabou, quand les pubs semblent défendre l’émancipation des femmes en laissant penser que les protections hygiéniques leurs permettront par exemple d’aller travailler, faire du sport ou de sortir, elles transmettent le message sous-entendu que sans protection les femmes ne pourraient pas faire tout cela. Pourquoi ? Parce qu’elles risqueraient de se tacher et de sentir mauvais, deux peurs taboues.
Vers la fin des tabous ?
Des combats restent à mener. En France, 1,7 million de femmes sont touchées par la précarité menstruelle. La désinformation et le manque d’éducation sexuelle entretiennent encore la crainte des règles, même dans les pays développés.
Il est aussi essentiel de soutenir les pays comme le Népal, le Kenya ou le Bangladesh, où des millions de femmes n’ont pas accès aux protections hygiéniques ni aux installations sanitaires. Leur santé et leur éducation en sont directement affectées.
Heureusement, la perception des règles évolue. Les luttes féministes et les changements de mentalité ont fait reculer les tabous dans de nombreux pays occidentaux. Les marques proposent désormais des protections plus saines et écoresponsables, comme les cups ou les culottes menstruelles.
Des maladies comme l’endométriose, longtemps ignorées, sont enfin reconnues. Une meilleure prise en charge permet à des milliers de femmes de sortir du silence et de la douleur.
La honte liée aux règles diminue. Et avec elle, le poids d’un tabou ancien s’efface peu à peu. Peut-être ne sera-t-il bientôt qu’un lointain souvenir.
L’industrie textile est parmi les plus polluantes du monde. On estime que 24% de la consommation mondiale de pesticides est utilisée pour la culture du coton alors qu’elle ne concerne que 2% à de 3 % des terres agricoles. Et il faut 5500 L à 19000 L d’eau selon le mode de culture pour en produire 1 kg. Du champ de coton au magasin, au moins 6 à 7 entreprises interviennent, ce qui complexifie la transparence et la traçabilité de la filière.
Les matières synthétiques peuvent être issues du recyclage mais sont difficilement recyclables. Lors du lavage des vêtements, des microparticules de plastique sont rejetées dans nos rivières et nos océans. Les défis sont multiples pour rendre notre garde-robe plus éthique, que ce soit pour la planète ou les travailleurs qui confectionnent nos vêtements.
1. Faire le point avec le contenu de notre armoire et se poser la question de ce qui est vraiment nécessaire.
Consommer moins est une urgence si nous voulons réduire notre impact environnemental. Mais cela passe par une remise en question de notre mode de vie et de la perception de notre image en société. Le vêtement est l’expression de notre identité et faire preuve de sobriété est le fruit d’une remise en question personnelle et d’un travail sur soi. S’affranchir du regard de la société sur notre apparence est impossible, mais sans devenir moine bouddhiste, nous pouvons tous poser un regard conscient sur notre façon de nous vêtir et associer nos convictions à notre consommation.
Besoin d’aide pour vous sentir bien dans un dressing minimaliste ? Oubliez les magazines de mode, bloggeuses addictes au shopping et évitez la tentation du lèche-vitrine !
Réévaluer ce qui est indispensable, faire le tri pour y voir plus clair, donner, réparer, renouveler sa garde-robe en seconde main, échanger ses vêtements entre copines ou passer à la location… autant de gestes à appliquer pour diminuer l’impact de notre armoire.
2. Je me sépare du superflu.
Que vous souhaitiez adopter une démarche zéro-déchet ou vous sentir mieux dans votre maison sans pousser les murs, faire le tri permet de gagner du temps dans son quotidien et de se concentrer sur l’essentiel. Les vêtements remis à disposition sur le marché de l’occasion permettront à d’autres de renouveler leur garde-robe sans pression sur la planète.
Dans son livre Zéro-Déchet, Béa Johnson explique comment elle a réduit son armoire à 30 pièces, chaussettes et maillot de bain inclus ! Irréalisable pour vous ? A chacun de mettre le curseur là où il le souhaite.
Comment sélectionner les vêtements d’un dressing minimaliste ?
Choisissez votre couleur de base neutre liée à votre teint : noir, marine, marron ou gris.
Conservez uniquement les pièces qui s’accordent avec cette couleur : des basiques neutres (pantalons et t-shirts) et quelques vêtements avec motifs
Assemblez les hauts avec les bas qui peuvent s’associer et assurez-vous de pouvoir vous habiller pendant une semaine (pour ne pas être exclave de la machine à laver ou pour les vacances)
A chaque fois qu’un nouveau vêtement entre dans la garde-robe, séparez-vous d’un autre. Si l’idée du dressing minimaliste est hors de votre portée, vous pouvez néanmoins opter pour une réduction de la taille de votre garde-robe
Si vous vous lavez le matin, l’utilisation d’un déodorant écologique en baume efficace vous permettra de porter 2 jours un même T-shirt. Impensable ? Les odeurs corporelles révèlent le développement de bactéries. S’il n’y a pas d’odeur ni de tâches, rien ne vous en empêche. La machine à laver est à notre service, pas l’inverse.
Exemple de garde-robe à tendance minimaliste
46 pièces
7 à 10 t-shirts à manches courtes ou longues répartis selon votre climat,
5 débardeurs
3 tops à superposer (chemises ou autre)
3 pantalons ou jeans
1 jupe et 2 robes
2 leggings ou joggings en coton jersey pouvant également servir de pyjamas
2 pulls, 2 gilets
1 veste habillée
7 culottes, 2 soutiens-gorges, 5 paires de chaussettes
1 maillot de bain
1 ceinture assortie à tous les bas
1 imperméable, 1 manteau d'hiver et 1 veste mi-saison
Pour commencer :
A la fin de chaque saison, sortez vos vêtements de votre armoire. Si certains d’entre eux n’ont pas été portés ces 6 derniers mois, vous pouvez vous en séparer sans regret. Pour aller plus loin, sélectionnez ensuite vos vêtements selon les critères indiqués plus haut.
Si vous souhaitez revendre ces vêtements, il faudra probablement opter pour cette stratégie en début de saison plutôt qu’en fin de saison. Plus difficile, mais pas impossible ! Si vous avez peur de vous sentir seul(e) dans cette tâche ou si vous ne savez pas comment vous y prendre, contactez une pro du rangement ou lisez La Magie du Rangement de Marie Kondo.
Pour revendre : Les Fripettes, Brocantes, vide-dressings, Vinted.fr, Pretachanger.com, …
3. Envie de renouveler ma garde-robe ? Je privilégie les vêtements de seconde main.
Le plus local possible pour éviter l’emballage et la pollution liée au transport. Si vous ressentez le besoin de vous habiller avec créativité, sélectionnez vos pièces originales parmi les vêtements d’occasion.
Les Fripettes, Brocantes, vide-dressings
Sur Internet : Vinted.fr, Pretachanger.com, Leboncoin.fr, Videdressing.com
4. Je considère l’achat de vêtements neufs comme un acte éthique voire militant.
Sur du neuf, privilégiez des vêtements produits localement et des matières sélectionnées pour minimiser leur impact environnemental : coton bio, lin, chanvre, modal, Lyocell, fibres recyclées. Consommer localement minimise la pollution liée au transport et permet de garantir les conditions de vie des travailleurs et relocaliser les savoir-faire. Choisissez du neuf pour vos basiques indémodables dans des coloris neutres (dessous, chaussettes, débardeurs, sous-pulls). Soyez intransigeants sur la qualité des coutures et la densité des matières.
5. Je me déplace en boutique si possible & j’achète sur Internet à certaines conditions.
Vous voulez soutenir l’économie locale, mais vous vous interrogez sur l’impact d’internet ? L’équation est plus complexe qu’elle n’y paraît. Les marques « Made in France » ont des coûts de revient souvent bien plus élevés que celles qui importent. Vendre en ligne permet d’éviter certains frais comme les marges des distributeurs. Chez Slowen, le coût de revient représente entre 40 % et 65 % du prix de vente HT, alors qu’il pourrait être deux fois moindre avec une production délocalisée. Difficile, dans ces conditions, de passer par des distributeurs. Pourtant, choisir le Made in France, c’est un engagement fort : relocaliser les savoir-faire, garantir de bonnes conditions de travail, soutenir l’économie locale et réduire l’impact environnemental. C’est aussi bénéficier d’une vraie traçabilité et du respect de normes strictes fixées par le droit français, européen et international.
Les Hirondelles – Annecy
Dans tous les cas, commandez sur des sites implantés localement tant pour leur logistique que pour leur siège social (Amazon ne paie pas ses impôts en France). Et optez de préférence pour ceux qui minimisent l’emballage lors de l’expédition.
Sur Annecy :
Les Hirondelles : les-hirondelles.fr : Vêtements bios taillés à partir de chutes de tissus, fabriqués à la demande et vendus lors d’événements,
Lingerie made in France et/ou écologique : Olly lingerie, HappyNewgreen, doyougreen.fr, etsy.fr, dressingresponsable.fr, Le Slip-Français (en boutique et sur Internet).
6. A défaut de consommer local, je choisis des vêtements issus du commerce équitable.
L’importation de vêtements manufacturés consomme plus de pétrole du fait de l’augmentation des volumes et des choix d’expédition. Lors du transport, il est facile d’imaginer qu’une basket finie prend plus de place que les matières qui la composent. La trésorerie mobilisée pour la confection nécessite ensuite un transport rapide des marchandises ce qui oriente les marques vers des modes d’expédition plus polluants. Pour que le modèle économique soit viable, les baskets issues du commerce équitable prennent souvent l’avion. Néanmoins, le commerce équitable génère une augmentation des revenus et une réelle amélioration des conditions de vie des travailleurs dans leur pays et votre achat reste socialement vertueux. Ce choix reste souvent le plus abordable au niveau du prix puisqu’il permet de bénéficier de coûts de revient relativement faibles.
7. « Possible » : le « Joker » pour les fashion-addicts !
Vous vous sentez lassée de votre nouveau dressing minimaliste et la prochaine Fripette (ou vide-dressing) n’est que dans 6 mois ? Il est toujours possible de consommer « responsable » grâce à la location de vêtements. Chez Possible, vous trouverez de la mode éthique, Made in France et engagée. La marque est actuellement en lancement sur Ulule. Une chouette initiative à encourager !
En avons-nous réellement fini avec le tabou des règles ?
Internet est devenu la vitrine des blogueuses féministes 2.0 qui s’expriment sur les nouvelles solutions sans hésiter à parler de leurs règles haut et fort. Cups et culottes menstruelles sont les nouveaux étendards de l’émancipation des femmes vis-à-vis des règles. Exit les serviettes jetables qui irritent les vulves et saturent les incinérateurs. Les femmes veulent reprendre le pouvoir. Que ce soit vis-à-vis de leur corps ou de leur impact sur la planète.
Mais pourquoi a-t-il fallu attendre 2018 pour que le sang passe du bleu au rouge dans la pub pour les serviettes hygiéniques alors qu’il l’a toujours été chez Hansaplast ? Parce que l’image de la femme s’est construite en opposition à celle de l’homme : la maîtrise de soi, la discrétion, et surtout la séduction : être belle en toute circonstance. Et dans l’éducation on n’a pas classé les règles à la rubrique « cool et sexy ».
J’peux pas / j’ai pas envie, j’ai mes règles !
Allez, avouez, c’est la phrase qu’on a toutes gardé pour soi des milliers de fois sans jamais la prononcer ! Parce que les règles, ça ne tombe pas toujours bien. C’est ce jour là que votre patron attend le meilleur de vous-même ? Vous devez passer un concours ? Votre fils meurt d’envie d’aller faire un tour à vélo ? Et ce week-end en amoureux les pieds dans l’eau…
Et pourtant, dans 9 cas sur 10, vous allez faire comme si de rien était en bataillant pour garder le sourire. Quitte à reprendre quelques pilules en rab sur la plaquette suivante pour celles qui ont opté pour cette contraception…
Pourquoi ? Parce que nous ne voulons pas incommoder notre entourage avec nos préoccupation « féminines ». Comme si elles n’impliquaient que nous… Alors qu’elles ne sont qu’une partie visible de notre condition d’être sexué, ce qui ne dérange pas trop les hommes par ailleurs !
T’as tes règles ou quoi ?
D’un point de vue machiste, l’influence du changement hormonal sur notre humeur ferait de nous des êtres instables émotionnellement. Cette vulnérabilité constituerait une objection pour confier des responsabilités aux femmes. Dans ces circonstances, il est tout à fait compréhensible que la plupart des femmes ambitieuses ne fassent pas étalage de leurs menstruations ni des maux qui les accompagnent. Alors qu’il faudrait au contraire en parler librement pour briser le tabou… Et puis, les hommes ne sont-ils pas eux aussi sous l’emprise des leurs hormones, même si elles ne varient pas ?
D’après Taous Merakchi auteur du Grand Mystère des Règles, si les hommes avaient leurs règles, il y aurait un ministère dédié à cela.
Le tabou des règles = marqueur social des inégalités homme-femme
Le tabou et la perception des menstruations sont souvent révélateurs des inégalités hommes/femmes dans le monde. Et en Inde ou au Népal, les femmes menstruées sont encore considérées comme impures. Malgré l’évolution de la législation, elles peuvent être exclues de leur foyer et forcées à se réfugier dans une hutte malgré l’insécurité. Dans de nombreux pays, les menstruations perturbent la scolarité des jeunes filles qui n’ont pas accès à des protections périodiques par manque de moyen. Un défi de société courageusement relevé par des associations locales qui œuvrent pour l’éducation, l’accès à des protections dignes et durables en permettant aux femmes de travailler. L’empowerment au féminin 1.0.
50% des Françaises âgées de 15 à 49 ans prenaient la pilule en 2000. En 2016, elles n’étaient plus que 36%. Polémiques sur la santé (risques cardio-vasculaires, effets cancérogènes suspectés) et déremboursement ont fait perdre ses gallons à ce mode de contraception acquis à force de lutte féministe.
La pilule a marqué une avancée majeure pour les droits des femmes. Elle leur a permis de reprendre le contrôle de leur corps et de leur fécondité. Pourtant, dès 1905, alors que le Danemark, les États-Unis ou la Grande-Bretagne ouvraient des centres de planification, la France a choisi de bloquer toute information sur la contraception. La loi de 1920 a interdit la diffusion de méthodes pour éviter une grossesse. L’État a voulu repeupler le pays après la Première Guerre mondiale. Il a donc refusé de laisser aux femmes le choix d’avoir ou non des enfants. L’Église, très influente, a renforcé cette position. Résultat : le pays des droits de l’homme a longtemps négligé ceux des femmes.
Aux États-Unis, Margaret Sanger et Katharine McCormick ont inventé la pilule en 1956. En 1960, les autorités ont légalisé son usage. En France, les femmes ont dû attendre la loi Neuwirth de 1967 pour y accéder. Mais les premières pilules étaient très dosées et ont augmenté les risques de phlébites et d’embolies. Aujourd’hui, beaucoup de femmes dénoncent les effets secondaires et cherchent des alternatives naturelles à la contraception hormonale.
Et si les hommes et les femmes partageaient la responsabilité de la contraception ?
La pilule a placé la femme comme seule et unique responsable de la contraception dans un couple. Et les alternatives à la pilule (stérilet, stérilisation, implant, patch, anneau…) restent très majoritairement portées par les femmes, alors que se développent des solutions masculines : slip chauffant, ou RCT (Remonte-Couilles-Toulousain), injections d’hormones, Vasal gel ou vasectomie.
Quant à la pilule pour hommes, la recherche n’a jamais bénéficié de financements conséquents et suffisants pour la mettre sur le marché. La faute à la faible demande pressentie par les laboratoires pharmaceutiques qui limitent les investissements sur un produit aux débouchés incertains.
Si vous prenez la pilule, votre homme serait-il prêt à la prendre à votre place ?